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9h30 - Lecture du dossier
« Causes de la montée des eaux »

11h00 - RDV Experts Littoral
« Constat et conséquences »

14h30 - Réunion avec les élus
« Comment s’adapter ou atténuer »

16h00 - Rencontre avec Laurent Peyrondet, un maire engagé

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9h30 - Lecture du dossier
« Causes de la montée des eaux »

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L'intensification de l'effet de serre augmente non seulement la température de l'air mais aussi celle de l'océan. Aussi, il existe un phénomène, assez méconnu, appelé la dilatation thermique de l'eau. En se réchauffant, l'eau se dilate, c'est-à-dire qu'elle «gonfle» et prend plus de place. Pour une même quantité d'eau, l'eau chaude occupe un volume supérieur à l'eau froide.

Les glaciers correspondent à l’ensemble des masses de glaces continentales, exception faite des deux vastes calottes polaires antarctique et groenlandaise. Par action de la chaleur, elles ne cessent de fondre. Ce surplus d'eau en provenance du continent se transfert dans l'Océan, entraînant une augmentation de son niveau.

DILATATION THERMIQUE

FONTE DES GLACES TERRESTRES

9h30 - Lecture du dossier
« Causes de la montée des eaux »

DILATATION THERMIQUE

Cette dilatation n'est pas anecdotique puisqu'elle représenterait entre 30% et 50% de la hausse du niveau de l'océan. Ainsi, la dilatation thermique est la principale cause de la montée des eaux à l'échelle du globe.


L’augmentation actuelle des températures atmosphériques réchauffe les eaux de surface, ce qui fait augmenter leur volume et donc le niveau global de la mer. Entre 1971 et 2010 la température de l’eau a augmentée de manière significative sur les 75 premiers mètres de +0,11°C par décennie, soit +0,44°C en moins de 40 ans. 

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PROCESSUS CONTRIBUANT

À LA MONTÉE DES EAUX

Ce schéma représente le niveau de la montée des eaux

(mm/an) entre 1993 à 2010 selon chaque processus. 

(Source : données GIEC via Church et al., 2013)

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9h30 - Lecture du dossier
« Causes de la montée des eaux »

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La fonte des glaces terrestres représenterait 15 à 35% de l'élévation globale du niveau de la mer au 21ème siècle. Il existe plus de 200 000 glaciers qui couvrent environ 730 000 km² des terres émergées. Selon le rapport du GIEC, l’accélération de la fonte des glaciers observée depuis le milieu des années 1980 serait attribuée au réchauffement récent lié à l’activité humaine. Cette fonte a contribué à la hausse de la mer de 0,9 mm/an entre 1993 et 2010.


Par ailleurs, une fonte très marquée a été observée sur ces 20 dernières années dans les régions côtières du Groenland et en Antarctique de l’Ouest. Cumulées, ces pertes de glace représentent une hausse du niveau de la mer de 0,6 mm/an sur la période 1993-2010.

FONTE DES GLACES TERRESTRES

HAUSSE DU NIVEAU DE LA MER

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FONTE DES

GLACES TERRESTRES

PERTE DE MASSE DES

CALOTTES POLAIRES

ET LA BANQUISE DANS TOUT ÇA ?

Il est important ici de bien distinguer les glaces polaires situées sur les continents, de la banquise déjà présente dans l'Océan. Si la banquise fond, ce qui est déjà le cas, cela ne fera pas monter le niveau des mers. Par exemple, la fonte de glaçons dans un verre d'eau ne fait jamais monter le niveau de l'eau.

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11h00 - RDV Experts Littoral
« Constat et conséquences »

---->     ORDRE DU JOUR DE LA RÉUNION

Prévisions de la montée des eaux d'ici 2100


Etat des lieux

dans le monde

---->     DOCUMENTS À TÉLÉCHARGER

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11h00 - RDV Experts Littoral
« Constat et conséquences »

PRÉVISIONS DE LA MONTÉE  

DES EAUX D'ICI 2100

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a établi quatre profils (scénarios RCP) représentant l’évolution des concentrations de gaz à effet de serre (GES). Cette référence permet aux climatologues d’envisager les impacts du changement climatique selon chaque modèle.


Le scénario le plus pessimiste (courbe jaune) prévoit une élévation de 82 cm du niveau des océans d’ici la fin du 21ème siècle. Ce scénario se base sur l’évolution actuelle  des GES si aucune mesure de stabilisation ou de réduction n’est prise. Le scénario le plus optimiste (courbe bleue) prévoit une augmentation de 29 cm du niveau des océans d’ici à 2100 si l’on réduit considérablement nos GES.


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11h00 - RDV Experts Littoral
« Constat et conséquences »

L’ensemble de la planète est concerné par la montée des eaux. De nombreuses grandes villes côtières sont en première ligne, tout comme les Etats insulaires du Pacifique, Tuvalu, Maldives et Kiribati par exemple.

 

​Une étude financée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), parue en 2013, chiffre le coût des inondations pour les 136 plus grandes villes de la planète. Ce coût  s'élèverait à 1.000 milliards de dollars si aucune mesure n'est prise. 

"Une hausse d’un mètre du niveau des mers toucherait directement une personne sur dix dans le monde, soit 600 à 700 millions de personnes !" (source : GIEC) 


ÉTAT DES LIEUX DANS LE MONDE

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14h30 - Réunion avec les élus
« Comment s'adapter ou atténuer ? »

Quelle stratégie d’adaptation pour

quel territoire ?

Politique de réduction de

Gaz à effet de Serre

à l’échelle d’une ville


---->     DÉFINITION DES PLANS D'ACTION

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14h30 - Réunion avec les élus
« Comment s'adapter ou atténuer ? »

Il n’existe pas une seule et bonne décision quand il s’agit de définir une stratégie d’adaptation face aux risques de submersion et d’érosion liés à la montée des eaux. Chaque territoire dispose d’aménagements spécifiques ainsi que d’enjeux socio-économiques et environnementaux distincts. Selon un rapport rédigé à l’occasion de la Présidence française du Conseil de l’Union Européenne (2008), on préconise généralement trois stratégies d’adaptation face à la montée des eaux  :

- PROTECTION

- ACCOMMODATION

- REPLI STRATÉGIQUE.

Quand il n'y a pas d'enjeux spécifique une des stratégies est de ne pas agir, elle est appelée la "Non Action". 


Aujourd’hui l’acceptabilité des citoyens semble indispensable dans la mise en place de stratégies d’aménagements côtiers. C’est pourquoi une participation active des citoyens à la réflexion est importante pour définir entre autres :

- le degré de protection souhaité

- le niveau de risque accepté


QUELLE STRATÉGIE D'ADAPTATION POUR QUEL TERRITOIRE ?

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PROTECTION

 

ACCOMMODATION

 

REPLI STRATÉGIQUE

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Les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine humaine sont le principal facteur de l’accélération du changement climatique. Il convient alors de travailler sur une politique de réduction des GES. 


Le premier facteur d’amplification de l’effet de serre  trouve son origine dans la combustion des énergies fossiles comme le pétrole, le charbon ou encore le gaz naturel. L’agriculture intensive, la déforestation, la production de ciment, d'engrais ou les aérosols  accentuent également ce phénomène. 


A l’échelle d’une ville, il existe plusieurs types d'actions à mettre en œuvre pour réduire les GES. Voici quelques exemples :


POLITIQUE DE RÉDUCTION
DE GAZ À EFFET DE SERRE 

À L'ÉCHELLE D'UNE VILLE


TRANSPORT

 

INFRASTRUCTURES

 

ÉDUCATION

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14h30 - Réunion avec les élus
« Comment s'adapter ou atténuer ? »


TRANSPORT


- Promotion et développement 

du transport en commun,

- Mise à disposition de vélos,

- Formation en écoconduite,

- Utilisation de véhicules électriques,

- Promotion de carburants alternatifs.


INFRASTRUCTURES


- Mise en place de programmes pour

l'efficacité énergétique,

- Installation d'équipements d'énergie renouvelable pour les bâtiments publics,

- Aménagements urbains pour favoriser l'utilisation des transports doux (vélo, roller, skate, marche à pied, etc...)

- Mise en place d'espaces verts et plantation d'arbres.

 

ÉDUCATION

 

- Financements et mise en place de

projets pédagogiques d'éducation à l'environnement sur le thème du changement climatique,

- Sensibilisation des citoyens au recyclage et à la consommation responsable.

9h30 - Lecture du dossier
« Causes de la montée des eaux »

11h00 - RDV Experts Littoral
« Constat et conséquences »

14h30 - Réunion avec les élus
« Comment s’adapter ou atténuer »

16h00 - Rencontre : Maire de Lacanau, retour d'expérience

9h30 - Lecture du dossier
« Causes de la montée des eaux »

11h00 - RDV Experts Littoral
« Constat et conséquences »

14h30 - Réunion avec les élus
« Comment s’adapter ou atténuer »

16h00 - Rencontre : Maire de Lacanau, retour d'expérience

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16h00 - Rencontre avec

Laurent Peyrondet, un maire engagé

LAURENT PEYRONDET


Laurent Peyrondet est actuellement Maire de Lacanau. La commune est un des sites pilotes en France de l’appel  à projets national lancé par le Ministère de l’Ecologie sur les possibilités de mise en place d’une politique de relocalisation des activités et des biens menacés par l’érosion marine. Avec l’aide de dispositifs comme le Groupement d’Intérêt Public Littoral Aquitaine (GIP), Lacanau a mis en place une véritable concertation citoyenne sur les enjeux liés à la montée des eaux.

16h00 - Rencontre avec

Laurent Peyrondet, un maire engagé

16h00 - Rencontre avec

Laurent Peyrondet, un maire engagé

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RISQUE  = ALÉA x ENJEU

Le risque est la confrontation d’un aléa (phénomène naturel dangereux) et d’une zone géographique où existent des enjeux qui peuvent être humains, économiques ou environnementaux.

REPLI STRATÉGIQUE


Les enjeux sont déplacés vers l’intérieur, en identifiant une nouvelle ligne de défense. Cette mesure peut se matérialiser par une relocalisation des activités et des biens. (Sources : D'après Paskoff, 2001 et Billé et Rochette, 2008)

PROTECTION


Il s’agit de figer le trait de côte via des digues ou des enrochements, ou bien d’intervenir sur les causes de l’érosion au travers de brise-lames, épis ou rechargement en sable. Cette option est adoptée dans les zones où les enjeux à protéger sont importants et difficiles à déplacer. (Sources : D'après Paskoff, 2001 et Billé et Rochette, 2008)

ACCOMMODATION


On ajuste les systèmes naturels et humains à un environnement nouveau ou évolutif, en évitant de faire de nouvelles constructions dans les zones à forts risques. Cette stratégie consiste également à accompagner les processus naturels pour réduire l’aléa, comme un contrôle du déplacement des dunes (végétalisation des dunes, pose de branchage ), un renforcement des zones humides, ou un apport en sédiments. (Sources : D'après Paskoff, 2001 et Billé et Rochette, 2008)



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LAURENT PEYRONDET


Laurent Peyrondet est actuellement Maire de Lacanau. La commune est un des sites pilotes en France de l’appel  à projets national lancé par le Ministère de l’Ecologie sur les possibilités de mise en place d’une politique de relocalisation des activités et des biens menacés par l’érosion marine. Avec l’aide de dispositifs comme le Groupement d’Intérêt Public Littoral Aquitaine (GIP), Lacanau a mis en place une véritable concertation citoyenne sur les enjeux liés à la montée des eaux.

LAURENT PEYRONDET


Laurent Peyrondet est actuellement Maire de Lacanau. La commune est un des sites pilotes en France de l’appel  à projets national lancé par le Ministère de l’Ecologie sur les possibilités de mise en place d’une politique de relocalisation des activités et des biens menacés par l’érosion marine. Avec l’aide de dispositifs comme le Groupement d’Intérêt Public Littoral Aquitaine (GIP), Lacanau a mis en place une véritable concertation citoyenne sur les enjeux liés à la montée des eaux.



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