14h30 - Réunion avec les élus
« Comment s’adapter ou atténuer »
16h00 - Rencontre : Maire de Lacanau, retour d'expérience
11h00 - RDV Experts Littoral
« Constat et conséquences »
9h30 - « Impact des gaz
à effet de serre sur l'Océan »
14h30 - Réunion avec les élus
« Comment s’adapter ou atténuer »
16h00 - Rencontre : Maire de Lacanau, retour d'expérience
9h30 - « Impacts des gaz
à effets de serre sur l'Océan »
11h00 - RDV Experts Littoral
« Constat et conséquences »
9h30 - « Impact des gaz
à effet de serre sur l'Océan »
11h00 - Observatoire du littoral
« Biodiversité menacée »
14h30 - Sortie en mer
« Comment s’adapter ou atténuer ? »
16h00 - Rencontre avec François Pasteau, un chef engagé
9h30 - « Impact des gaz
à effet de serre sur l'Océan »
Les changements climatiques actuels ne sont pas forcément perceptibles au quotidien mais sont pourtant bien présents. L'océan est un immense réservoir à chaleur qui absorbe une quantité phénoménale d'énergie solaire. Les activités humaines par les gaz à effets de serre augmentent considérablement la quantité de chaleur à absorber. En stockant cette énergie, l'eau se réchauffe. Ce réchauffement de la température de l'eau impacte directement l'ensemble de l'écosystème marin.
La capacité de l'Océan à absorber plus de carbone qu’il n’en rejette est essentielle dans la balance de l’équilibre écologique. Aujourd’hui, l’augmentation des rejets de CO2 (dioxyde de carbone) par les activités humaines met en péril cet équilibre L’Océan absorbe près d'un quart du CO2 produit par l’Homme, entraînant une modification chimique des masses d’eau. Le CO2 se dissout dans l'eau et y forme de l'acide carbonique augmentant ainsi l'acidité de l'eau. Ce phénomène est appelé l'acidification des Océans.
RECHAUFFEMENT MARIN
ACIDIFICATION DES OCÉANS
9h30 - Lecture du dossier
« Causes de la montée des eaux »
RECHAUFFEMENT MARIN
Selon les prévisions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), la température moyenne de l'atmosphère pourrait augmenter au minimum de 1,5 °c d'ici 2100. On estime qu'une hausse des températures située entre 1,5 et 2,5 °C pourrait menacer d'extinction près de 30 % des espèces végétales et animales.
30%
DES ESPÈCES MENACÉES
9h30 - « Impact des gaz
à effet de serre sur l'Océan »
L’acidification des océans est la modification chimique de l’Océan résultant de la dissolution du CO2 dans l’eau de mer. Elle entraîne une diminution du pH, donc une augmentation de l’acidité.
On estime que cette acidité a augmenté de 30% en 250 ans, soit une vitesse d’absorption 100 fois plus rapide au regard des 300 derniers millions d’années.
L’Océan a toujours absorbé d’énormes quantités de CO2 mais le gaz carbonique rejeté par l’homme représente un excédent considérable perturbant l'équilibre naturel.
ACIDIFICATION DES OCÉANS
QU'EST-CE QUE LE PH ?
Le pH est un indice de mesure qui définit si une solution est acide, neutre ou basique. Un liquide à pH 7 est neutre, il est acide à un pH inférieur à 7, et basique à un pH supérieur à 7. Plus le pH est faible, plus l’acidité augmente.
11h00 - Observatoire du Littoral
« Biodiversité menacée »
----> PARCOURS PÉDAGOGIQUE
La migration
des espèces
Fragilisation des
espèces aquatiques
----> DOCUMENTS À TÉLÉCHARGER
11h00 - Observatoire du Littoral
« Biodiversité menacée »
LA MIGRATION DES ESPÈCES
Il existe de nombreux phénomènes résultant des changements climatiques actuels comme la variation de la température de l’eau ou encore l’acidification des Océans. Ces processus ont des incidences directes sur le cycle de vie des espèces marines.
La manifestation la plus visible aujourd’hui de ces perturbations est le déplacement de certaines espèces vers le nord ou en direction des pôles. Ces espèces marines migrent à la recherche d'une eau plus froide afin de retrouver des conditions de vie auxquelles elles se sont habituées. C'est le cas par exemple du plancton, du cabillaud et de la dorade coryphène.
11h00 - Observatoire du Littoral
« Biodiversité menacée »
Les changements climatiques actuels contribuent fortement à la fragilisation de l’écosystème marin. Face au réchauffement marin certaines espèces aquatiques se retrouvent confrontées à plusieurs possibilités :
1) Elles se déplacent vers les pôles ou en direction du nord à la recherche d'une eau plus froide.
2) Elles s'adaptent physiologiquement pour tenter de pallier le réchauffement imposé.
3) Elles disparaissent progressivement car incapables de s'adapter ou de migrer.
On observe ainsi dans certaines zones du globe plusieurs processus comme l'apparition de nouvelles espèces marines, la réduction de la taille ou pire encore l'extinction de certaines.
FRAGILISATION
DES ESPÈCES AQUATIQUES
14h30 - Sortie en mer
« Comment s'adapter ou atténuer ? »
Réduction des Gaz à effet de Serre dans le domaine de la pêche
Diminuer la pression sur
les espèces vulnérables
1/8
----> SUJETS ABORDÉS
ÉDUCATION
Financements de projets pédagogiques d'éducation à l'environnement sur le thème du changement climatique dans la sphère scolaire.
ENVIRONNEMENT
- Réduction des matières résiduelles,
- Promotion du compostage,
- Sensibilisation des citoyens au recyclage et à la consommation responsable,
- Plantation d’arbres.
INFRASTRUCTURE
- Promotion des programmes en efficacité énergétique,
- Promotion de l’énergie solaire,
- Recours à la géothermie.
TRANSPORT
- Promotion du biodiesel,
- Utilisation de véhicules électriques,
- Promotion du transport collectif,
- Mise à disposition de vélos,
- Formation en écoconduite,
- Aide à l’efficacité énergétique.
14h30 - Sortie en mer
« Comment s'adapter ou atténuer ? »
RESTAURATEURS
CONSOMMATEURS
AQUACULTEURS
DIMINUER LA PRESSION
SUR LES ESPÈCES VULNÉRABLES
PÊCHEURS
Le rendement maximal durable est une approche qui détermine une quantité maximale d’espèces que l’on peut prélever d’un stock au fil des années sans mettre en danger sa capacité à se régénérer. Le principe du rendement maximal durable permet d’accompagner les écosystèmes marins aux évolutions climatiques et de préserver les espèces fragilisées.
Plusieurs acteurs ont la possibilité de réduire la pression exercée sur les poissons :
20%
RÉDUCTION DES GAZ À EFFET DE SERRE DANS LE DOMAINE DE LA PÊCHE
De plus, selon l'association Bloom, "les navires de petite taille sont extrêmement dépendants de la santé de l’écosystème marin et de l’abondance des espèces qu’ils ciblent. Leurs stratégies de pêche visent à alterner les zones de pêche et les espèces cibles tout au long de l’année afin de ne mettre à mal tel ou tel stock et à pouvoir continuer à pêcher longtemps sur cette aire géographique."
C'est donc un exemple de pêche adapté à son environnement et qui s'inscrit dans une logique durable.
Selon le GIEC, un réchauffement du climat supérieur à 1,5-2,5°C d’ici 2100 pourrait s’avérer irréversible. C’est pourquoi l’Union européenne s’est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20% avant 2020.
Les activités de pêche en réduisant leur consommation d'énergies fossiles pourraient contribuer à l’atténuation du changement climatique, et limiter ainsi les émissions de gaz à effet de serre. Cela passe notamment par une réflexion sur les performances énergétiques en terme de transport et la remise en question de certaines techniques de pêche.
20% de la pêche peut être économisée dans le secteur de la pêche.
14h30 - Sortie en mer
« Comment s'adapter ou atténuer ? »
16h00 - Rencontre avec
François Pasteau, un chef engagé
FRANÇOIS PASTEAU, CHEF PROPRIÉTAIRE DE L'EPI DUPIN
François Pasteau est chef propriétaire du restaurant EPI DUPIN. Depuis 1995 il a su développer une démarche innovante et respectueuse de l’environnement en privilégiant les végétaux aux protéines animales, les circuits courts, les produits de saison, la réduction et le recyclage des déchets. Il est président de l’association BON POUR LE CLIMAT et trésorier de l’association SEAWEB EUROPE qui œuvre pour la préservation des ressources halieutiques et la protection de l’océan.
16h00 - Rencontre avec
François Pasteau, un chef engagé
16h00 - Rencontre avec
François Pasteau, un chef engagé
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9h30 - « Impact des gaz
à effet de serre sur l'Océan »
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FRANÇOIS PASTEAU, CHEF PROPRIÉTAIRE DE L'EPI DUPIN
François Pasteau est chef propriétaire du restaurant EPI DUPIN. Depuis 1995 il a su développer une démarche innovante et respectueuse de l’environnement en privilégiant les végétaux aux protéines animales, les circuits courts, les produits de saison, la réduction et le recyclage des déchets. Il est président de l’association BON POUR LE CLIMAT et trésorier de l’association SEAWEB EUROPE qui œuvre pour la préservation des ressources halieutiques et la protection de l’océan.
FRANÇOIS PASTEAU, CHEF PROPRIÉTAIRE DE L'EPI DUPIN
François Pasteau est chef propriétaire du restaurant EPI DUPIN. Depuis 1995 il a su développer une démarche innovante et respectueuse de l’environnement en privilégiant les végétaux aux protéines animales, les circuits courts, les produits de saison, la réduction et le recyclage des déchets. Il est président de l’association BON POUR LE CLIMAT et trésorier de l’association SEAWEB EUROPE qui œuvre pour la préservation des ressources halieutiques et la protection de l’océan.
TENDANCE DU RÉCHAUFFEMENT
MARIN ENTRE 1850-2005
LE PLANCTON
Cet ensemble d'organismes vivants se trouve à la base de la chaîne alimentaire. "Le Calanus finmarchicus, l’espèce dominante de plancton dont se nourrissent les larves de cabillaud, s’est déplacé de la mer du Nord vers l’océan Arctique, à la recherche d’eaux plus froides." (Source : Commission Européenne - "Pêche et Aquaculture nº35).
ÉVOLUTION DU PH DE L'OCÉAN
TROIS ESPÈCES QUI MIGRENT VERS LE NORD
EXTINCTION DE CERTAINES ESPÈCES
MODIFICATION DE LA TAILLE DES ESPÈCES
APPARITION DE
NOUVELLES ESPÈCES
20%
DE RÉDUCTION DE
GAZ À EFFET DE SERRE
D'ICI 2100
D'ÉNERGIE PEUT
ÉCONOMISÉE DANS
LE SECTEUR DE LA PÊCHE
DE CARBURANT BRÛLÉ
PAR LA PÊCHE ARTISANALE
EN COMPARAISON À LA PÊCHE INDUSTRIELLE POUR LA MÊME QUANTITÉ DE CAPTURES
<< CHAPITRES
<< CHAPITRES
<< CHAPITRES
APPARITION DE NOUVELLES ESPÈCES
Face au réchauffement marin, certaines espèces aquatiques se déplacent pour retrouver des conditions de vies auxquelles elles se sont habituées. C'est le cas en Arctique par exemple
de la Morue, du Capelin ou encore du Colin.
MODIFICATION DE LA TAILLE
DES ESPÈCES
Lorsque la température de l’eau augmente, la concentration en oxygène diminue. Le poisson adapterait sa taille afin de s’accorder à la quantité d’oxygène disponible dans l’Océan pour assurer ainsi un bon fonctionnement de son métabolisme. D’après une étude du GIEC les poissons pourraient perdre entre 14 et 24 % de leur masse d’ici 2050.
EXTINCTION DE
CERTAINES ESPÈCES
Face à ces phénomènes climatiques, certaines espèces ne sont pas capables de s'adapter ou de migrer. Elles sont alors condamnées à disparaître si les conditions climatiques actuelles s'intensifient.
LES PROFESSIONNELS
DE LA PÊCHE
Respecter la saison pendant laquelle on peut pêcher le poisson, c'est respecter les périodes de reproduction. "Durant la saison de reproduction les poissons se regroupent et forment des concentrations qui facilitent leur capture. D’une manière générale, la pêche au moment du frai doit être envisagée avec prudence. Elle est à bannir dans le cas de stocks fragilisés." « Guide des espèces - Sea Web Europe».
LES PROFESSIONNELS
DE L'AQUACULTURE
L’aquaculture désigne toutes les activités de production animale ou végétale en milieu aquatique. Elle pourrait constituer une alternative à la surpêche mais ne sera pas moins épargnée que la pêche par les effets du changement climatique. Pour se développer, elle devra s’engager vers une démarche plus respectueuse de l’environnement.
LES CONSOMMATEURS
Le client en tant que consommateur a un rôle non négligeable car il conditionne la demande du marché. Il est important que le consommateur respecte la saisonnalité des poissons, qu’il prenne conscience des stocks des différentes espèces et qu’il soit bien informé sur leur traçabilité. A ce titre, l’Union européenne optimise l’étiquetage des denrées alimentaires, notamment celui des produits de la mer.
LES PROFESSIONNELS
DE LA RESTAURATION
Le monde de la restauration a un rôle de sensibilisation face au grand public. Il pourra avoir une démarche innovante en faisant découvrir des poissons peu connus et dont les stocks sont abondants. Il peut également limiter les émissions des gaz à effet de serre en favorisant les circuits courts.
LE CABILLAUD
Le plancton dont se nourrit le cabillaud migre vers le nord. Ce dernier le suit, contraint à se déplacer à la recherche de nourriture. La diminution du plancton expliquerait donc partiellement la diminution du cabillaud en mer du Nord.
(Source : Commission Européenne - "Pêche et Aquaculture nº35").
LA DORADE CORYPHÈNE
La tendance au réchauffement de l'Océan peut aussi favoriser la propagation de plusieurs prédateurs tels que la dorade coryphène (Coryphaena hippurus) notamment en mer Méditerranée. Les scientifiques prévoient une perturbation de l'écosystème marin dans cette région. (Source : PNUE - "Impact du changement climatique sur la biodiversité marne et côtière en Mer Méditerranée").
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